Arles Ecole de Photographie - Formation Photo Bac +2
Trois années de formation

  Arles

Arles

École Nationale Supérieure de la Photographie
16, rue des Arènes
BP 10149
13631 Arles cedex - France

         
     
 

Ministère(s) de Tutelle ministère chargé de la Culture et de la communication
Nature du diplôme diplôme national ou diplôme d'Etat
Durée de la formation 3 ans
Niveau terminal d'études bac + 5

Le programme pédagogique d’ensemble est conçu de façon à donner d’abord, à chaque étudiant, la maîtrise technique des outils et des pratiques photographiques : argentique, numérique, noir et blanc, couleur, prise de vue, infographie, retouche, etc.

Simultanément, un atelier de dessin, un atelier vidéo et son, des cours d’histoire de l’art et de la photographie, une réflexion permanente sur des notions d’esthétique et de sémiologie, l’apport d’informations juridiques et professionnelles, la pratique de la langue anglaise se combinent avec des ateliers de recherche et de création - (ARC) - dirigés par des enseignants de l’École et animés par des intervenants extérieurs, ainsi qu’avec des séminaires critiques.

Les intervenants, compte tenu de leurs expériences propres et de leurs engagements professionnels, exposent chaque étudiant à des approches et à des pratiques diverses du médium. L’ENSP accueille en moyenne une vingtaine d’entre eux chaque année, pour des périodes variant de deux à huit jours.

D’un bout à l’autre du cursus, chaque étudiant fait l’objet d’un accompagnement personnalisé de la part de l’équipe pédagogique permanente ; à mesure que le cursus se déroule, pour chaque étudiant l’accent se déplace vers l’approfondissement et l’élargissement du travail personnel.

Cursus
Le cursus se déroule sur trois années, d’octobre à juin et comporte au moins un stage effectué hors de l’école. Dès la première année et pendant toute la durée du cursus, la présence au cours est obligatoire, l’engagement personnel de l’étudiant indispensable.

La première année consacre une large place à l’apprentissage systématique des techniques complété par des cours théoriques (histoire de l’art et de la photographie, esthétique, langue vivante, un travail sur le regard et des séminaires critiques.

En seconde année, les disciplines théoriques et le dessin continuent d’être enseignés et pratiqués mais, à travers les ARC - ateliers de recherche et de création -, chaque étudiant met en oeuvre un travail personnel qu’il développe selon des voies toujours singulières que chacun d’entre eux, pour son propre compte, doit apprendre à définir et à explorer. Par ailleurs, secondée par les techniciens-chefs d’atelier, la maîtrise des techniques se poursuit dans l’élaboration du travail personnel et, de manière plus systématique, dans le cadre de sessions spécifiques d’infographie. C’est au cours de cette seconde année que doit avoir lieu le stage (deux mois minimum) dans un contexte professionnel ou institutionnel, extérieur à l’École.

Dans son organisation, la troisième année n’est pas, fondamentalement dissemblable de la seconde, mais, plus encore que cette dernière, elle installe le travail personnel de l’étudiant au centre du dispositif pédagogique. La préparation du diplôme mobilise l’ensemble des connaissances acquises, les approfondit et les affine, aussi bien dans l’ordre théorique que pratique et artistique. La participation à de nombreux concours multiplie les occasions de contacts et d’échanges avec les milieux professionnels.

Cette année, le système d'évaluation change : l'octroi d'UV est remplacé par celui de crédits. L'École Nationale Supérieure de la Photographie met en œuvre progressivement dès l'année 2005/2006 le système européen de transfert et d'accumulation de crédits mis en place afin d'harmoniser les diplômes à l'échelle de l'Europe. Ce dispositif ECTS (European Credit Transfer System) vise à favoriser la mobilité étudiante et la diversification des parcours.

Diplôme
L’établissement délivre le Diplôme de l’École Nationale Supérieure de la Photographie, diplôme national homologué au niveau II (BAC+5) par arrêté publié au Journal Officiel du 14/07/2001, équivalent au mastère européen. Il est enregistré au répertoire national des certifications professionnelles par l'arrêté publié au Journal Officiel du 18 novembre 2005, au niveau I (le plus élevé) pour une durée de cinq ans. Pour l’obtenir, l’étudiant doit acquérir toutes les unités de valeur (45 au total sur 3 années) et soutenir avec succès ses travaux devant le jury de fin d’études. Le jury est composé de quatre personnalités compétentes extérieures à l’École choisies dans les métiers de l’art et de la photographie, auxquelles est adjoint un cinquième membre qui représente le corps enseignant de l’École

Modalités d’admission
Peuvent s’inscrire au concours d’entrée les candidats :
– ayant validé quatre semestres d’enseignement supérieur dans le domaine artistique (Arts Plastiques, Histoire de l’Art, Arts du spectacle)
– titulaires d’un certificat d’études d’arts plastiques (CEAP), sanctionnant deux années d’études en école supérieure d’art.
Les candidats ne satisfaisant pas aux deux premières conditions doivent, comme tous les autres, soumettre leur dossier d’inscription accompagné d’une demande écrite sur papier libre développant les arguments en faveur d’une équivalence. Ce dossier sera examiné par la commission d’équivalence de l’établissement.
Les étudiants n’ayant pas encore justifié de deux années accomplies dans un établissement d’enseignement supérieur au moment du concours sont admis à concourir mais devront apporter cette justification au moment de leur inscription sous peine de perdre le bénéfice du concours.
La limite d’âge pour se présenter est fixée à 30 ans au 1er janvier 2012 et les candidats ne peuvent se présenter au concours d’entrée que deux fois.
Pour l’année 2011-2012, le droit d’inscription au concours s’élève à 35 €.Les étudiants boursiers bénéficient d’un taux réduit fixé à 18 €. Les modalités de règlement de ce droit d’inscription sont précisées lors de l’acceptation du dossier.
Le concours comporte une épreuve pratique et une épreuve écrite (toutes deux éliminatoires) ainsi qu’une épreuve orale. L’épreuve pratique est réalisée par chaque candidat à son domicile. Les épreuves écrite et orale ont lieu à Arles.
L’épreuve pratique : les étudiants admis à présenter le concours recevront une convocation à l’épreuve écrite en même temps que le sujet de l’épreuve pratique. Cette épreuve consiste en travaux photographiques que les candidats réaliseront un mois avant le concours d’entrée. Ils doivent impérativement apporter ces travaux avec eux le jour de l’épreuve écrite. Tout oubli de ces travaux sera éliminatoire.
Le sujet de l’épreuve pratique sera mise en ligne sur le site de l’ensp
Les résultats des épreuves pratiques et écrites seront envoyés par écrit à chaque candidat.
Après avoir passé avec succès les épreuves du concours, l’étudiant n’est formellement inscrit dans l’École qu’après avoir réglé le montant annuel des droits d’inscription de la première année. Pour l’année 2011-2012, ce montant s’élève à 369 €. Les étudiants ayant déposé une demande de bourse sur critères sociaux ou d’aide d’urgence annuelle sont dispensés d’acquitter les droits d’inscription. Les modalités de cette exonération sont précisées lors de l’inscription.
Les annales des concours des dernières années peuvent être consultées sur le site de l’école à la rubrique suivante : http://www.ensp-arles.com/concours.php?page=annales

Objectifs, organisation, cursus

Objectifs et programme
Le programme pédagogique d’ensemble est conçu de façon à donner à chaque étudiant, d’une part, une connaissance générale de ce qu’est la photographie ainsi que les moyens d’interroger sa relation au champ de la création artistique, d’autre part, la maîtrise technique des outils et des pratiques photographiques : argentique, numérique, noir et blanc, couleur, prise de vue, infographie, montage, retouche, etc.
École d’art, l’ensp est également, comme son nom l’indique, une école plus spécialement vouée à la photographie ; c’est pourquoi son programme pédagogique s’efforce de maintenir l’équilibre entre les deux versants de sa double définition. Le rapport de la photographie à l’art y est donc abordé en tenant compte de l’histoire – complexe – de la relation entre les deux termes et en se gardant d’oublier que, n’étant pas réductible à ce rapport, la photographie existe, et parfois très fortement, dans d’autres usages et dimensions.
En outre, un autre type de rapport, celui qui, depuis l’invention du cinéma, va et vient entre les images fixes et les images en mouvement, est pris en compte, à travers l’enseignement de la vidéo.
Partant de ces prémisses, le programme pédagogique se développe donc selon trois axes :
– une formation technique donnant à chaque étudiant, dans le domaine de l’image fixe et éventuellement continue une maîtrise suffisante des gestes, des outils et des procédures lui permettant de maîtriser le médium avec lequel il travaille. Les ateliers de photographie, argentique et numérique, noir et blanc, couleur, atelier de prise de vue, atelier vidéo sont les lieux de cette formation.
– des séances et sessions – séminaires critiques, ateliers de recherche et de création, conférences, cours magistraux, rencontres avec des artistes et des professionnels, workshops – créant les conditions pour que chaque étudiant, par l’enseignement de l’histoire de la photographie, par sa mise en relation avec l’histoire de l’art, par le dialogue et l’analyse, par des exercices en situation de commande, puisse penser sa pratique et la mettre dans une perspective professionnelle, historique, esthétique et artistique.
– un ensemble de connaissances théoriques et pratiques complémentaires (graphisme, multimédia, apport d’informations juridiques et professionnelles, pratique de la langue anglaise, etc.) permettant qu’une fois sorti de l’école, chaque étudiant puisse, compte tenu de son parcours et de ses inclinations propres, soit poursuivre une formation spécialisée (conservation, restauration, histoire de la photographie, infographie, etc.), soit aborder directement la vie professionnelle en tant qu’artiste ou bien, selon ses propres inclinations et talents et selon les opportunités professionnelles qui s’offrent à lui, grâce à la formation généraliste dispensée par l’ensp, en mobilisant des atouts dont il dispose pour trouver sa voie dans la plupart des métiers du secteur de l’image fixe ou continue.

Organisation pédagogique
Les professeurs titulaires assurent l’encadrement pédagogique de l’établissement. Au nombre de six, sous l’autorité du directeur, ils sont collectivement responsables de la définition, de la qualité et de la cohérence des enseignements dispensés. Pour chacune des années du cursus, l’un d’entre eux assume la coordination pédagogique.
Les responsables d’atelier titulaires, au nombre de quatre, assurent l’enseignement technique au sein de l’école.
Les nombreux intervenants extérieurs, compte tenu de leurs expériences propres, de leurs engagements et de leurs savoirs professionnels, enrichissent la réflexion des étudiants ou bien les confrontent à des approches et à des pratiques diverses du médium. Au total, l’ensp accueille en moyenne une trentaine d’entre eux chaque année. Cette succession d’intervenants, issus de champs et de professions différents, permet aux étudiants d’appréhender de manière concrète options artistiques et horizons professionnels. Par ailleurs, à partir de cette année est mis en place le principe de deux résidences pédagogiques annuelles permettant à deux artistes invités d’être durant un mois en situation de transmission au sein de l’ensp, en particulier auprès des étudiants de 2e et 3e année. L’écrivain et philosophe Jean-Paul Curnier, au premier semestre, et le photographe John Davies, au second semestre, inaugurent ce principe des résidences pédagogiques au sein de l’ensp. D’un bout à l’autre du cursus, chaque étudiant fait l’objet d’un accompagne- ment personnalisé de la part de l’équipe pédagogique permanente. Les entre- tiens individuels avec les professeurs titulaires permettent, à mesure que le cursus se déroule que, d’une manière progressive l’accent se déplace, pour chaque étudiant, vers l’approfondissement et l’élargissement du travail personnel.
Le cursus
Il se déroule sur trois années, d’octobre à juin. Dès la première année et pendant toute la durée du cursus, la présence au cours, aux travaux pratiques, séminaires critiques, workshops, atelier de recherche et de création est obligatoire; l’engagement personnel de l’étudiant(e) indispensable. De nombreux concours proposés par des partenaires professionnels ponctuent les cycles d’apprentissage.
La première année accorde, notamment pendant le premier se- mestre, une place prépondérante à une initiation et à un apprentissage systématique de toutes les techniques dont la connaissance est nécessaire à la maîtrise du médium.
Outre l’enseignement des techniques, le cursus de la première année comprend des enseignements théoriques et pratiques : histoire de la photographie et de ses relations avec l’histoire de l’art, réflexion esthétique, pratique d’une langue vivante, etc.
Tout au long de l’année, des séminaires critiques permettent d’assurer le suivi des premiers éléments d’un travail personnel. Par ailleurs, les conférences de photographes, d’artistes ou de théoriciens invités, obligatoires pour tous les étudiants de l’Ecole, permettent de tirer parti des expériences, des approches et des pratiques qui y sont présentées.
Les objectifs visés par cet enseignement de première année sont les suivants : acquisition d’une base technique solide à partir de laquelle chaque étudiant a la faculté d’engager, théoriquement et pratiquement, un travail qui lui est propre.
En deuxième année, les disciplines historiques et théoriques abordées en première année continuent d’être enseignées d’une manière diversifiée.
Parallèlement, dans le cadre des workshops et des ateliers de recherche et de création, chaque étudiant, accompagné par les professeurs titulaires et tirant parti des rencontres avec les intervenants extérieurs, développe un travail personnel dont les contours se dessinent progressive- ment, tandis qu’il apprend à le définir, à le situer et le défendre. Par ailleurs, les ateliers techniques deviennent optionnels, permettant de reprendre et d’approfondir des enseignements de première année ou de poursuivre certaines techniques moins générales.
Certains objectifs de la deuxième année s’inscrivent donc dans la suite directe de ceux de la première, chaque domaine concerné étant abordé à nouveau en fonction d’une demande et faisant en quelque sorte l’objet d’une expérimentation approfondie dans le cadre d’un travail personnel appelé à trouver graduellement ses points de repère et ses formes d’expression. Il s’agit donc d’un temps d’expérimentation et de maturation indispensable par la vertu duquel le devenir du travail est ensuite orienté vers des formes plus accomplies.
Trois dimensions supplémentaires viennent s’ajouter à celles de la première année. D’abord, la pratique de la vidéo devient, si l’étudiant le souhaite, une option complémentaire de la photographie; ensuite, les étudiants sont encouragés de diverses manières à donner une dimension hors les murs à leur pratique et à leur apprentissage. Outre les formes que chacun peut imaginer pour réaliser à sa façon ce saut vers l’extérieur, le cursus requiert l’accomplissement d’un stage obligatoire d’une durée d’un mois minimum, de préférence deux, dans un contexte professionnel. Par ailleurs, les étudiants de deuxième année sont ceux auxquels s’adresse prioritairement l’offre annuelle d’échanges avec les établissements d’enseignement supérieur artistique étrangers partenaires de l’ensp (programme ERASMUS de l’Union Européenne). De plus, les étudiants de deuxième année sont initiés à la méthodologie de la recherche par un enseignant titulaire, habilité à diriger des recherches.
L’emploi du temps de la troisième année est conçu pour installer résolument le travail personnel de chaque étudiant au centre du dispositif pédagogique.
Les cours d’histoire de la photographie et l’entrecroisement entre les arts et la photographie, plus particulièrement dans le contexte contemporain, prolongent les formations initiales dispensées dans ce domaine. Les approches méthodologiques, juridiques, professionnelles sont également renforcées. Les dialogues avec des intervenants extérieurs dans le cadre des séminaires critiques et les entretiens individuels avec les membres de l’équipe pédagogique permanente scandent l’élaboration du travail personnel.
Au cours de la troisième année, c’est fondamentalement l’étudiant qui doit définir ce qui lui est le plus nécessaire, dans l’ordre technique, pratique et esthétique en tirant le meilleur parti de l’encadrement pédagogique toujours présent pour l’aider dans son processus d’orientation et de décision. Il rédige en outre un mémoire de recherche, dans lequel il analyse les caractéristiques formelles et sémantiques de son travail, et élabore une réflexion approfondie sur les problématiques soulevées par sa démarche, en s’appuyant sur des références théoriques et artistiques spécifiques.
Si la préparation du diplôme mobilise l’ensemble des connaissances acquises au cours des trois années du cursus, aussi bien dans l’ordre théorique que pratique et artistique, si elle requiert une part vitale de l’énergie de chaque étudiant, il convient cependant de ne pas oublier que le passage du diplôme est moins un point d’arrivée qu’un point de départ. C’est pourquoi, tout au long de la troisième année, la participation à des concours, stages, projets et expositions dans la mesure où ils favorisent les contacts et les échanges avec les milieux professionnels, est vivement encouragée.

Modalités de contrôle et d’évaluation
Depuis septembre 2006, le contrôle et l’évaluation du travail des étudiants au cours de leur scolarité au sein de l’ensp est régi par un système de crédits défini à l’échelle européenne par l’ects (European Credit Transfer and Accumulation System). Ce mode de contrôle et d’évaluation qui vise notamment à favoriser la mobilité étudiante et la diversification des par- cours au sein de l’Union Européenne peut être défini comme suit :
– le système de crédits ects est centré sur le parcours de l’étudiant. Son évaluation, suivant un rythme semestriel, est fondée sur l’activité globale à effectuer et sur la charge de travail à réaliser par l’étudiant afin d’atteindre les objectifs du programme définis en terme de compétences à acquérir; – un étudiant à temps plein doit obtenir annuellement 60 crédits, chacun d’entre eux correspondant à un temps de travail estimé entre 25 et 30 heures, lesquelles correspondent d’une part à des cours, travaux dirigés ou tout autre type d’activités effectuées dans un cadre pédagogique met- tant physiquement en présence enseignant et étudiants, d’autre part un volume complémentaire correspondant au travail personnel de l’étudiant hors accompagnement pédagogique direct et hors présence physique de l’enseignant à ses côtés. Ces données restent évidemment indicatives et laissent place à une marge d’interprétation permettant de tenir compte de la variété des situations pédagogiques propres à chaque établissement ;
– les 60 crédits annuels que doit obtenir l’étudiant se subdivisent en crédits semestriels (30), ou trimestriels (20). L’ensp a opté pour le mode semestriel. Un étudiant effectuant en cours d’année un séjour dans un autre établisse- ment peut exceptionnellement obtenir plus ou moins de crédits que cette moyenne, la variation devant alors être anticipée et approuvée sur le contrat d’études. En règle générale, les crédits obtenus dans un établissement d’accueil lors d’un échange validé par l’équipe pédagogique s’imposent avec la même validité que ceux qui auraient été normalement obtenus pour la même période dans le cadre de l’établissement d’origine ;
– le passage en année supérieure est soumis à l’obtention des soixante crédits réglementaires. Les crédits acquis correspondent à un programme d’études précis, ils n’impliquent pas de reconnaissance académique automatique, laquelle dépend des régulations nationales ou d’accords spécifiques entre établissements ;
– les crédits ects peuvent être regroupés à l’intérieur d’unités d’enseignement. La plupart des crédits sont obligatoires, certains toutefois sont optionnels. Comme il est clairement indiqué ci-dessus, chaque crédit a une valeur proportionnelle au travail réellement effectué par l’étudiant : sont pris en compte l’ensemble des activités pédagogiques listées dans le présent livret – cours magistraux, travaux dans les laboratoires et ateliers, séminaires critiques, workshops, ateliers de recherche et de création, entre- tiens individuels, stages, projets, création personnelle, etc. – ainsi que tout ce qui en découle en terme de travail personnel.

Les coordonnateurs
Les coordonnateurs sont chargés de l’harmonisation pédagogique des cur- sus et jouent le rôle d’interface entre les étudiants et l’équipe pédagogique. Leur éventuelle intervention vise à aider les étudiants à inscrire pleinement leur cursus au sein de l’école.

Coordonnateur institutionnel :
Rémy Fenzy – Tél. : 33 (0)4 90 99 33 50 – secretariat@ensp-arles.com

Responsables académiques :
M. Rémy Fenzy, directeur

Mme Laurence martin, directrice des études
laurence.martin@ensp-arles.com

Mme Véronique maltese, secrétaire pédagogique
secrétariat@ensp-arles.com – 04 90 49 33 50

Coordonnateurs pédagogiques :
Coordonnateur 1re année : Paul Pouvreau
Coordonnateur 2e année : Arnaud Claass
Coordonnateur 3e année : Christian MilovanoFF
Coordonnateurs erasmus et étudiants étrangers (hors Union Européenne) ou originaires d’autres établissements français : Christian Gattinoni & Laurence Canaux.

Le diplôme de l’École nationale supérieure de la photographie
A la fin des trois années du cursus, les étudiants passent les épreuves d’un diplôme d’État spécifique, propre à l’institution, le diplôme de l’École Nationale Supérieure de la Photographie, désormais homologué au grade de Master (arrêté du 27 décembre 2010).

Le diplôme de l’ensp est par ailleurs classé et enregistré au niveau 1 – le plus élevé – sur le Répertoire National des Certifications Professionnelles , depuis 2005 (arrêté publié au Journal Officiel du 18/11/2005).

Dans le cadre de la réforme de l’enseignement supérieur d’arts plastiques, le passage du diplôme de l’ENSP est constitué désormais de deux épreuves : 1. la soutenance d’un mémoire de recherche
 2. la soutenance d’un projet artistique
Le jury de soutenance du mémoire comprend un représentant de l’Ecole et deux personnalités qualifiées. Il est présidé par un docteur.
Au cours de la soutenance du mémoire, l’étudiant présente au jury le sujet de ses recherches, les réflexions qu’il a menées, en articulation avec des références artistiques et théoriques ainsi qu’avec sa propre démarche artistique.
A l’issue de la soutenance du mémoire, le jury établit un rapport écrit qui est communiqué aux membres du jury de diplôme.
Le jury de diplôme est composé de cinq membres :
– un représentant de l’Ecole choisi parmi les enseignants
– quatre personnalités qualifiées choisies dans le domaine d’activité.
Au cours de la soutenance du projet artistique, l’étudiant présente au jury un travail de création personnelle, ainsi qu’un ensemble de travaux réalisés durant le cursus, sélectionnés en fonction de leur relation avec ce qui fait l’objet de la présentation elle-même. Lors de la délibération, le jury dispose en outre des éléments nécessaires pour prendre connaissance des résultats de l’étudiant pendant les trois années de la scolarité qu’il vient d’accomplir dans l’école.
Les membres des deux jurys sont nommés par le directeur de l’ensp qui en informe la tutelle (Service des arts plastiques du Ministère de la culture et de la communication).

Équipe pédagogique et intervenants

Arnaud CLAASS
Arnaud Claass est né à Paris en 1949. Après des études musicales, il décide en 1968 de se consacrer à la photographie, qu’il accompagne d’une œuvre écrite. Il vit du reportage aux États-Unis jusqu’au milieu des années 70 puis son œuvre personnelle finit par l’emporter.
Cette œuvre explore la manière dont la traduction du visible par la photo- graphie engendre une perpétuelle construction du sens mais aussi transforme celui qui la mène. Elle s’articule en périodes qui donnent naissance à autant de séries d’images tournant autour d’un ou plusieurs thèmes.
Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques, parmi lesquelles le musée national d’Art moderne (centre Georges-Pompidou), la maison européenne de la Photographie, le National Museum of Modern Art (Tokyo), le Museum of Fine Arts (Houston).
Il a publié : Contretemps (Punto e Virgola, 1978), Silences (Marval, 1989), Photographies 1968-1995 (Actes Sud, 1996), Précaire (Universidad de Sala- manca, 1997), Patience (Fabiani, 1999), Journal de Travail (Fabiani, 1999), L’Image décentrée (yellow Now, 2003), Mémoire vive (Filigranes, 2004), Nuit optimale (Filigranes, 2005), Heure locale (Filigranes, 2008). Professeur à l’ensp depuis 1983, il a été invité régulièrement en tant qu’artiste enseignant à l’International Center of Photography (New york), à l’Ecole des Arts Appliqués de Vevey (Suisse), au Hooger Instituut voor Schone Kunst (Anvers) et à l’Institute of Art, Design and Technology de Dublin.
Il achève actuellement la rédaction d’un livre de textes, Le Réel de la photo- graphie, à paraître en mars 2012 chez Filigranes éditions.
Activités hors ensp 2006-2012 :
l Exposition personnelle «Nuit optimale» à la galerie Le Bleu du Ciel (Lyon) jan.-fév. 2006.
l Exposition personnelle « Nuit optimale » à la galerie Art-Attitude (Nan- cy), jan.-fév. 2007.
l Conférence Le Retournement photographique, Forum Le Monde-Le Mans,15 nov. 2008.
l Exposition «Intimités» (coll.), Musée Rignault, St-Cirq Lapopie, mars- juin 2009.
l Exposition «Lamarche-Vadel, Dans l’Œil du critique» (coll.), Musée d’art moderne de la ville de Paris, mai-sept. 2009.
Exposition « Retrouver la terre », (coll.), FRAC Pays de la Loire, E.S. Don Bosco, Mayenne, mai-juin 2010.
l Exposition «Chambres d’écho» (coll.), Musée Réattu, Arles, juillet- sept. 2009.
Exposition « Fragments » (coll.), Maison du Geste et de l’image, Paris, nov.-déc. 2009.
l Exposition « Explorations » (coll.), Galerie Art-Attitude, Nancy, jan.-fév. 2010. l Exposition «Temps retrouvé », Musée des Beaux-Arts, Angers, fév.-mai 2010.
Exposition « Noir/Blanc », L’Arsenal, Metz, mars-av. 2010.
l Conférence Mémoire vive, Institut français, Florence, 22 octobre 2010.
l Conférence L’Objet mis à nu par la coïncidence, Université Toulouse-Le Mirail, 18 nov. 2011.

Christian GATTINONI
Christian Gattinoni développe une intense activité de critique et de cu- rateur autour des pratiques actuelles de l’image dans leur rapport aux sciences humaines et à la danse contemporaine. En tant que photo- graphe il mène une recherche sur la mémoire du corps dans l’Histoire récente. Il consacre une part importante de son activité à la formation et à l’aide aux jeunes artistes.
n Activités hors ensp 2010-2012 :
l Jurys
Agrégation d’Arts plastiques, Option Photographie Session 2011
l Initiatives personnelles
– Animation en tant que rédacteur en chef de la revue en ligne www.lacri- tique.org
– Collaborateur des publications Photos Nouvelles et Area Revues.
l Commissariat
Identity Lab Voies Off Arles 2010
Modèles Danse Arsenal Metz Mois européen de la photo au Luxembourg 2011.
Danse Espace Deux Espace 1789 Saint Ouen Janvier 2012
l Dernières publications
Danse et art Contemporain avec Rosita Boisseau Collection Sentiers d’Art Nouvelles Editions Scala 2011.
26
Danse l’étreinte Edition Area 2011.
Joan Fontcuberta, Fauna les jeux de rôle d’un plasticien contemporain Edi- tion CNDP 2011.
Christian MILOVANOFF
Né en 1948, études universitaires supérieures en sociologie et en ethnologie (Aix-en-Provence). Diplôme d’art (Université d’Urbino).
• Dans sa première série importante, réalisée entre 1981 et 1986, intitulée Le Louvre Revisité, Christian Milovanoff a investi le plus célèbre des musées en le considérant comme son propre atelier et proposait un travail de focalisation sur des fragments de tableaux, décomposant progressivement les œuvres jusqu’à l’abstraction.
• Ce travail a été suivi par un ensemble d’images prises à Rome : Retour à l’antique.
• Participant à la Mission Photographique de la DATAR, il choisit de photographier durant trois ans les espaces de bureau.
• En1988,ilexploreraunautremondeclos,celuidusupermarché.L’exposition de ce travail sous le titre Le jardin a eu lieu au Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne.
• Invitéen2001-2002parTheFrickArtMuseumdePittsburgh(USA)comme artiste en résidence, il présente au cours de l’été 2002 son travail de recherche dans le cadre d’une exposition personnelle : Conversation Pieces. Cette exposition, remodelée et augmentée pour le lieu, a été présentée à l’automne-hiver 2004-2005 au Musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône.
• Invité en 2007/2008 par le musée du Louvre, Christian Milovanoff a proposé de retrouver, par les moyens de la photographie et à partir de vestiges antiques orientaux fragmentés (frises de briques, bas-reliefs, reliefs perforés, stèles...), des motifs picturaux et cinématographiques abondamment développés par l’art moderne. L’exposition SUITES s’est déroulée dans le musée même du 1-11-2007 au 21-1-2008.
• Outre la publication de son travail photographique (Le Louvre revisité, La galerie imaginée, Conversation Pieces), il a écrit plusieurs articles notamment sur le cinéma documentaire (« Les séquestrés » à propos de Frederick Wise- man, « Les gouttes de miel » sur l’œuvre de Johan van der Keuken, ou encore «Les voix ordinaires, la commune de Peter Watkins»), sur Claude Simon («des nécessités formelles...»).
Il a publié deux ouvrages de fiction : Le Jardin 1948-1968 et L’ordre.
Dernières publications : « Le dédoublement du visage », in Le Musée du Quai Branly, la collection, éditions Skira-Flammarion/Musée du Quai Branly, 2009. – « L’élève et l’élève : paramètres flottants », revue Infra-Mince n°6, éd. ensp/ Actes-Sud
Dernières expositions personnelles
SUITES, musée du Louvre, Paris, (France) du 1-11-2007 au 21-1-2008.
En préparation : « nouveautés », Musée Réattu, Arles, 2012.
l Dernières expositions collectives
– « Ingres et les Modernes », Musée Ingres, Montauban (France), juin-sep- tembre 2009.
– « Montrer l’invisible », Le Méjan, Arles (France), juillet-septembre 2009. – «Attractions», galerie Tsuyoshi Kawasoe, yokohama (Japon), janvier/ février, 2011.
– « Le Louvre à Béthune », Lab-Labanque, (France), octobre-novembre-décembre 2011.

Paul POUVREAU
Paul Pouvreau est né en 1956. Etudes artistiques à l’école nationale des Beaux-Arts de Bourges (dnsep Arts) et parallèlement suit les cours d’histoire de l’art en licence à la Sorbonne, Paris 1. Participe en 1982 à la rédaction de la rubrique «photographie» aux cahiers du Cinéma. Depuis janvier 2010 a rejoint l’équipe pédagogique de l’ensp d’Arles, et auparavant a enseigné, à partir de 1986, la photographie à l’école supérieure des Beaux-Arts du Mans. Il développe un travail plastique dans lequel la photographie prend une part de plus en plus importante mais non exclusive, à la fois comme moyen de représentation et comme outil de réflexion, sur l’interférence des signes visuels dans le quotidien de l’individu et les modifications que ceux-ci entraînent plus ou moins consciemment dans ses rapports et sa perception du réel.
A participé à plusieurs expositions en France et à l’étranger et son travail figure dans différentes collections privées et publiques.
Expositions personnelles (sélection)
2011 « Perspectives cavalières », La Filature Mulhouse
2011 « Double jeu », Lycée Malherbe, frac Basse-Normandie, Caen. 2010 « Fin de série », Les Ateliers de l’Image / La Traverse, Marseille. 2008 « Documents à l’appui « Villa du Parc, Annemasse.
« Partie en cours » L’été photographique, Lectoure. 2007 « A voix basse » galerie des Beaux-Arts, Tours.
Expositions collectives (sélection)
2011 « Open Frame, Ainsi de suite » 1er volet, Crac de Sète, Sète. 2011 « Le Beau est toujours bizarre »,Commissariat ; Phippe Piguet ;
Frac Haute-Normandie
2010 «Salon de l’Auto» , Espace à Vendre / South Art ; Nice.
2010 « Moi, Toi, Ici, Là», Photographies vidéo, Immix galerie,Espace
Jemmapes, Paris.
2010 « Speed dating, la terre d’à coté », galerie FDC Satellite, Bruxelles. 2009 « Phase zéro », Galerie Serge Aboukrat, Paris.
« Observer la ville », Galerie Villa des Tourelles, Nanterre. 2008 « Mois de l’image », Musée des Beaux-Arts, Ho Chi Minh Ville. 2007 « Paysages divers », Villa du Parc, Annemasse.
« L’île de Morel », Centre Photographique d’île de France, Pontault-Combault
Bibliographie ( sélection)
2008 Mois de l’Image , Edition Consulat de France Ho Chi Minh Ville,
Vietnam.
2005 Monographie, Editions Filigranes
2004 Photographie plasticienne, l’extrême contemporain, Dominique
Baqué, Ed. du Regard.
Collections publiques (sélection )
– Artothèque de Caen, Limoges,, Lyon et Nantes. Le Ring. Fnac Paris. Frac Franche-Comté,
– Frac Basse Normandie, Frac Limousin, Frac Alsace; Musée de Valence. – Caisse des Dépôts et Consignations, Paris; Collection nsm Vie, Paris.

Muriel TOULEMONDE
Muriel Toulemonde est née à Lille en 1970. Durant ses études à l’école des Beaux-arts de Paris et après, (DNSP en 1997), elle bénéficie de plusieurs résidences à l’étranger : Milan (1991), Los Angeles (1994), Cologne (1999), Budapest (2001), Delphes (2004).
Muriel Toulemonde enseigne la vidéo à l’ensp depuis 2006. Elle était aupara- vant professeure à l’École supérieure des Beaux-Arts de Tarbes depuis 2002. l Expositions personnelles
«How water» 38 Wilson Project, Paris (2011) / Attractions, Le Granit, Belfort (2008) / Le gymnase, Le Pavé dans la mare, Besançon (2007) / Liquides, Transphotographiques de Lille (2007) / Bouées, École Supérieure des Beaux arts de Lorient (2006) / Le Parvis – Vidéo K.01 à Pau (2004) / Mer- cer-Union Gallery à Toronto, Centre d’Art Contemporain de Bretigny-sur- Orge, CASA, Centro de Arte de Salamanca (2003).

Expositions collectives
«Bêtes off» La conciergerie, Paris (2011) / «Dans un jardin» Frac Haute Normandie (2010), Bêtes et hommes, Grande Halle de la Villette, Paris (2007- 2008) / Vom Pferd erzählen, Kunsthalle Göppingen, Allemagne (2006) / Corps étranger, Le Quartier, Quimper (2006) / Fraîcheur de vivre, commissariat M. Nuridsany, Canton Shangai, New Delhi, Macao (2004-2005) / Vagues 2, Musée Malraux, Le Havre (2004) / Bodyworks, Nicosia Municipal Arts Centre, Chypre (2004) / Sportivement votre, Domaine de Chamarande (2004) / Art & Vidéo : Où sont les femmes, Le lieu Unique, Nantes (2004). Ses œuvres figures dans les collections du Fonds National d’Art Contemporain (Paris), du FRAC Limousin (Limoges), du Domaine de Chamarande (Essonne), du Centre Pompidou – Musée National d’Art Moderne : Collection Nouveaux Médias.
Un catalogue personnel est édité en 2000. En 2003, Arnaud Laporte l’in- vite dans l’émission « Multipistes » (France Culture) et, en 2004, Jean-Yves Jouannais dans le programme «Exhibition» sur l’Animal (Arte). En 2006, elle participe à une soirée «Vidéo et après» au Centre Pompidou dans le cadre d’une carte blanche à Françoise Parfait.
Ses œuvres et un parcours plus détaillé sont visibles sur son site : Site : http://www.murieltoulemonde.com

Christine BUIGNET
Après des études littéraires (maîtrise sur Marguerite Duras à l’Université Paris III en 1986), accompagnées d’une pratique de photographie et de ciné- ma, Christine Buignet exerce comme photographe professionnelle indépendante pendant dix ans. La réflexion qu’elle mène sur son travail artistique lui donne envie de revenir vers la recherche; elle se tourne alors vers les Arts plastiques (obtenant l’agrégation en 1994). Elle passe un DEA (traitant de photographie), et devient chargée de cours à Paris III (cours sur l’image dans le département de Cinéma, et sur les relations littérature – photographie, en Lettres modernes), puis à l’Université de Provence (cours sur l’histoire de la photographie). Elle soutient une thèse de doctorat en Esthétique et Sciences de l’art, consacrée à «La mise en jeu du fictif dans la photographie » (Université de Provence, 1998), puis devient enseignante- chercheuse à l’Université Toulouse-Le Mirail en 1999 (jusqu’en 2011), où elle participe activement à la création d’une équipe de recherches en Arts plastiques, et dirige les travaux de très nombreux étudiants. Elle soutient en 2009 à l’Université de Provence une Habilitation à diriger des recherches («Paradoxes de la photographie et inimageable»). Membre du laboratoire lla-creatis à Toulouse, elle a organisé divers colloques et expositions, et publié de très nombreux textes, principalement sur la photographie. Aujourd’hui enseignante à l’ensp, elle va être également membre associée du laboratoire lesa à Aix en Provence. Elle est en outre membre du jury d’agrégation d’Arts plastiques, ainsi que de nombreux jurys de thèse.
Thèmes de recherche
– Théories et esthétiques de la photographie (xixe, xxe, xxie siècles)
– Photographie et fiction. Photographie mise en scène
– Questions liées à la réception et à l’analyse des effets de sens et d’émotion dans des images, fixes et animées, et dans des installations d’art contemporain (étude des dispositifs, des paradoxes de l’œuvre, d’un inimageable, etc) – Relations entre littérature et photographie, principalement aux xxe et xxie siècles.
Sélection de publications Direction d’ouvrages :
– En collaboration avec Dominique Clévenot, Espaces transfigurés - À partir de l’œuvre de Georges Rousse, Pau, Presses Universitaires de Pau, 2007, 307 p.
– En collaboration avec Arnaud Rykner, Entre code et corps : tableau vivant et photographie mise en scène, Pau, Presses Universitaires de Pau, à paraître en 2012.
Chapitres d’ouvrages et articles :
– «Captation photographique/Traitement numérique. L’impureté ontologique de la photographie enfin assumée!», in Novos estatutos ontológicos da Imagen, sous la dir. de José Quaresma, Lisbonne, à paraître en 2012.
– « Ces miroirs qui nous regardent : statuettes nkisi et photographie », in L’archaïque contemporain, sous la direction de Dominique Clévenot, Pau, pup, 2011.
– « Images durassiennes d’un orient hybride : du souvenir sensible à la (re) construction fantasmatique», in Orients de Marguerite Duras, sous la dir. de yann Mével et Tsutomu Imai, Tohoku University, Sendai, Japon, 2009. Actes à paraître.
«Les non-lieux photographiques de Joan Fontcuberta, au service d’un renversement de l’utopie», in La création artistique hispanique à l’épreuve de l’utopie, sous la dir. de Marie-Linda Ortega, Lansman, 2009.
– «Déplacements et permutations, des mots et des images de rêves», in Livres de photographies et de mots, sous la dir. de Danielle Méaux, Minard, 2009.
– «Outrepasser le photographiable : un enjeu artistique?», in Le photographiable, sous la dir. de Michel Guérin et Jean Arrouye, Université de Provence lesa/Institut Universitaire de France, bmvr de Marseille, 2009. Actes à paraître. – «Tropismes photographiques – Indicible et Inimageable», in Littérature et Photographie, (colloque de Cerisy) sous la dir. de J.-P. Montier, L. Louvel, D. Méaux, P. Ortel, Presses Universitaires de Rennes, 2008.
« De la narration à l’ellipse : nouveaux dispositifs dans la photographie contemporaine» in Discours, Images, Dispositifs, sous la dir. de Philippe Ortel, Paris, coll. «Champs visuels», L’Harmattan, 2008.
– « Notes et questionnements sur les représentations photographiques de la guerre », in L’image et les traversées de l’histoire, sous la dir. de Dominique Clévenot et Isabelle Alzieu, Figures de l’art n° 15, Pau, pup, 2008.
«Traversées et vertiges – la lumière à l’œuvre dans le travail de Georges Rousse», in Figures de l’art, Espaces transfigurés – À partir de l’œuvre de Georges Rousse, sous la dir. de C. Buignet et D. Clévenot, Pau, pup, 2007.
– « Le romanesque en photographie : du paradoxe à l’induction », in Photo- graphie et romanesque, sous la dir. de Danielle Méaux, Études romanesques n° 10, éd. Minard, 2006.
« Des mots évasifs, au seuil d’images évanescentes », in Des regards aux mots, sous la direction d’Alain Chareyre-Méjan, Aix-en-provence, Presses de l’Université de Provence, 2006.
– «A propos de photographie: le réel, ou l’invisible», in L’art c’est l’art, sous la dir. de Francesca Caruana et Yves Michaud, Université de Perpignan/Voix-éditions, 2005.
«De l’instant décisif d’Henri Cartier-Bresson au mot-trou de Marguerite Du- ras – Une trajectoire de la fulgurance», in La Photographie au pied de la lettre, sous la dir. de Jean Arrouye, Aix-en-Provence, coll. Hors champ, éd. pup, 2005. – Dictionnaire mondial de la photographie, Quatre-vingt-deux notices, éd. Larousse, 1994, ré-éd. 2001.

LISTE DES INTERVENANTS 2011/2012
Michael Ackerman Photographe
Jorge Alvarez Secrétaire général de l’ucp
Eric Aupol Photographe
Jean-Christophe Bailly Ecrivain, docteur en philosophie
Lamiel Barret Kriegel Avocate à la cour, spécialiste du droit d’auteur
Sandra Cattini
 Conseillère pour les Arts Plastiques, drac paca
Carlos Barrantes Photographe
Amélie Boutry
 Graphiste
Adrien Cater Graphiste, webdesigner et photographe
Jean-Paul Curnier Ecrivain, philosophe
John Davies
 Photographe
Michelle Debat Maître de conférence à l’ Université de Paris 8
Christian Caujolle Commissaire d’exposition
Jean-François Dumont Commissaire d’exposition
Emmanuel Favre Ecrivain, critique littéraire
Joséphine Forge Professeur d’anglais
Doriane François Commissaire d’exposition
Franck Hirsch Ingénieur du son

Francis Jolly Directeur-adjoint de la MGI (Maison du Geste et de l’Image, Paris)
Christophe Kihm Critique d’art, commissaire d’exposition
Christophe Laloi Galeriste, directeur du festival « Voies Off »
Charles la Via Professeur d’anglais
Marylène Negro Vidéaste
Geoffroy Mathieu Photographe
Jeanine Mollay Relieuse
Pascal Neveux Directeur du FRAC PACA
Christian Rizzo Chorégraphe
Michel Schweizer Metteur en scène
Fabien Vallos Ecrivain, philosophe, directeur des Editions MIX
Marie Voignier Vidéaste
Michel Wlassikoff Historien du graphisme, commissaire d’exposition

 

Équipements techniques

Bibliothèque
1 photocopieur
2 postes d’accès à Internet et plusieurs branchements pour ordinateurs portables
Fonds spécifiquement consacré à la photographie et à l’art contemporain en général : catalogue informatisé consultable sur place
900 dossiers de documentation sur des photographes
37 abonnements français et étrangers.

Régie Vidéo
3 stations de montage numérique Macintosh G5 et Mac pro final cut studio pro 2
4 caméras numériques DV, 11 caméras HDV, 1 caméra Dv Cam 3 magnétoscopes DV, 1 Dv cam et 1 HDV
7 vidéo projecteurs
Auditorium
1 vidéo projecteur (XGA)
1 projecteur diapos Simda 400 watts
1 lecteur DVD
1 ordinateur
1 magnétoscope VHS et 1 lecteur Blu-Ray

Régie son
1 unité studio son numérique Macintosh mac pro (Pro Tools 8) 1 lecteur CD
1 magnétophone DAT
1 magnétophone cassettes

Régie numérique
1 salle de TP en libre service :
13 stations Apple Macintosh connectées en réseau
1 vidéo projecteur
2 imprimantes jet d’encre pigmentaire grand format Epson Stylus Pro 99 000
1 imprimante laser réseau N & B A4
1 copieur connecté laser couleur postscript A3+ Xerox
Logiciels de retouche d’images, mise en page (PAO, web), multimédia.
1 salle de TP :
7 stations Apple MacPro
1 vidéo projecteur
Logiciels de retouche d’images, mise en page (PAO, web), multimédia.
1 salle de numérisation :
1 scanner à film Nikon Coolscan 8000 ED 2 scanners à film Nikon Coolscan 9000 ED 1 scanner rotatif Aztec Premier
1 scanner Creo Scitex iQsmart
4 scanners rotatifs Hasseblad/Imacon

Laboratoire couleur
10 postes de travail autonomes 4 3 5 inches closed loop
1 poste grand format horizontal closed loop 8 3 10 inches
3 postes numériques Macpro de pré-production à l’imageur
1 poste PC windows de gestion des flux de production (Workstream)
1 Imageur numérique sur papier argentique en 76 cm de large (Chromira Prolab - ZBE)
1 processeur C41 60 films/heure à transfert (TECNOLAB)
1 processeur papier RA4 de 140 cm de large (OMNIA)
2 débiteurs de papier grande largeur (1,35 m)
Pilotage sensitométrique des chimies par ordinateur (X-rite/QC expert).
Le tout aux normes environnementales actuelles.

Studio de prise de vue
1 chambres Sinar Grand Format du 4x5 au 8x10 3 chambres ARCA SWISS M monolith 4x5 inch
1 ensemble HASSELBLAD CW
1 ensemble HASSELBLAD H2
1 ensemble HASSELBLAD H3
1 ensemble MAMIYA RZ pro II
8 générateurs Broncolor (1 600 J/3 200 J)
12 torches pulso
4 torches picolite : 1600j
Nombreux accessoires lumière
1 capteur dos numérique Phase One light phase 2 dos numériques leaf Aptus
1 dos numérique HD39
2 ensembles Hasselblad H
1 station Apple Mac pro à deux écrans

Salle traitement des images/ impression grand format piezography
1 imprimante pigmentaire Epson stylus pro9500 1 imprimante pigmentaire couleur Epson 2100
1 ensemble sonde et spectrocolorimètre X-rite
1 densitomètre Macbeth
3 stations Apple Macintosh connectées en réseau 9 appareils reflex numériques 
2 ensembles PHASE ONE 645DF
Laboratoire de traitement noir et blanc
11 postes de travail individuels
1 machine de traitement papier automatique Agfa
1 poste de travail automatique 20x25cm
1 processeur de traitement film NORITSU 50 films/heure (135/36 poses)
1 salle de TP : 4 stations Apple PowerMacintosh G5 
Logiciels de retouche d’images, mise en page (PAO, web), multimédia.

Matériel de prêt
6 ensembles Hasselblad (6 3 6) 5 ensembles Mamiya RZ (6 3 7) 1 ensemble Mamiya RB (6 3 7) 1 Fujica GWS (6 3 17)
1 Fujica GWS (6 3 9)
1 boîtier Leica (24 3 36) (R3/R7/R8) + optiques 1 ensemble Bronica (6 3 7)
3 Kit profoto Pro 7b
2 FUJI GA 645 ZI
6 chambres GF avec optiques et accessoires
Matériel son : 1 magnétophone DAT Sony
1 magnétoscope DAT Tascam
1 enregistreur numérique Fostex
2 enregistreurs numériques ZOOM H4 Micros/casques/perches et divers accessoires

Devenir des anciens étudiants
Au terme des trois années qu’ils passent à l’ensp, la plupart des étudiants optent pour l’entrée dans la vie active. Les connaissances acquises pendant leur cursus arlésien permettent alors aux jeunes diplômés de trouver des emplois dans les très nombreux métiers requérant des compétences en matière d’images fixes ou animées. Cela ne signifie pas qu’ils renoncent pour autant à poursuivre la maturation d’un travail personnel, laquelle dé- bouche, pour certains, sur une reconnaissance, nécessairement progressive, par les milieux artistiques et professionnels.
Compte tenu des orientations professionnelles qui sont les leurs, d’autres étudiants souhaitent s’engager dans une formation complémentaire. Lorsque tel est le cas, les institutions d’accueil les plus fréquemment choisies sont les départements d’histoire de l’art des Universités, l’Institut National du Patrimoine, la Femis, les sections post-diplôme des Écoles supérieures d’art, le Studio National des Arts Contemporains du Fresnoy.
Les métiers, emplois et professions accessibles aux diplômés de l’École relèvent, pour l’essentiel, du secteur artistique (création, diffusion, production, médiation), du journalisme et des médias, de l’enseignement et de la recherche (Lycées, Universités, écoles d’art), du graphisme, de l’infographie, de l’édition, de la conservation et de la restauration (médiathèques, photothèques, musées, secteur privé) ainsi que de la direction artistique des institutions culturelles (centres d’art, écoles d’art, musées).

Programmes

Programme de la première année
A - Séminaires critique s
Analyse critique de travaux réalisés par les étudiants et réflexion sur la pratique photographique.
B - Atelier de Recherche et de Création (ARC) 
Réflexion collective, analyse critique précédée d’une pratique liée à la photographie, sous la direction d’un professeur titulaire et/ou d’un intervenant extérieur. L’ARC est toujours construit
en (au moins) deux temps, débouchant sur une production.
C - Ateliers techniques
 Travaux pratiques en atelier de prise de vue et laboratoires :
l Connaissances générales pour la pratique des ateliers / Pratique de la prise de vue sur supports professionnels / Pratique du laboratoire noir et blanc / Pratique du laboratoire couleur argentique optique et numérique (imageur) / Tirages d’exposition / Pratique du laboratoire infographie/numérique / Pratique du laboratoire audiovisuel / Pratique de la vidéo et du son
l Pratique du studio et de l’éclairage
D - Histoire de l’art et de la photographie / Histoire et théorie de la photographie / La photographie après l’art / La pluralité des mondes possibles / Histoire du graphisme en France / zones d’interférence : la photographie et le champ artistique (épisode 1) / Littérature et critique photographique, une histoire de corps
E - Langue vivante : pratique de la langue anglaise
H - Entretiens individuels 
Dialogue autour des premières directions prises par le travail personnel avec les professeurs titulaires.
I - Bilan
 Présentation des résultats des ateliers techniques ainsi que du travail personnel aux professeurs titulaires et aux responsables d’ateliers (un bilan par semestre).

Programme de la deuxième année
A - Séminaires critiques
 Réflexion collective, pratique photographique et analyse critique sous la direction d’un professeur titulaire et en présence d’un intervenant extérieur. Plusieurs séminaires sont proposés chaque année.
B - Atelier de Recherche et de Création (ARC )
Réflexion collective et analyse critique avec un intervenant extérieur, production d’un travail visuel et textuel spécifique.
C - Ateliers techniques optionnels
 Vidéo / Muséologie
 / Mise en ligne de galeries d’images / Procédés alternatifs anciens
D - Histoire de l’art et de la photographie
 Enseignements magistraux confiés à des professeurs titulaires ainsi qu’à des intervenants extérieurs :
 Vidéo contemporaine / Corps, danse et photographie
 / zones d’interférences : la photographie et le champ artistique (épisode 2) / Séminaire de recherche : « la danse fait(e) images, l’image fait danse ».
E - Langue vivante : pratique de la langue anglaise
F - Workshop
 Pratique intensive de la photographie et de ses applications dans le contexte d’une simulation de commande sous
 la direction d’un intervenant extérieur et d’un professeur titulaire de l’école. Analyse critique des résultats / Graphisme
G - Pratiques professionnelles
 Stage : le stage professionnel, d’un mois minimum, de préférence
deux mois, est effectué à l’extérieur de l’école dans le courant ou
à la fin de la deuxième année. La proposition concernant l’orientation générale et le contenu du stage ainsi que le lieu d’accueil du stagiaire
sont à l’initiative de l’étudiant. La proposition doit être validée
par la direction pédagogique. La convention avec l’organisme d’accueil est ensuite rédigée par l’administration une fois les deux étapes précédentes accomplies. Chaque stage doit faire l’objet d’une convention spécifique pour être pris en compte par l’ensp.
H - Entretiens individuels
 Dialogue autour du travail en cours avec un professeur titulaire.
I - Bilan
 Présentation du travail personnel à l’équipe pédagogique (un bilan par semestre).
J - Méthodologie de la recherche
 Pratique de la recherche et connaissance des attendus critiques du mémoire. Travail en groupe et en entretiens individuels sur l’articulation à développer entre pratique artistique personnelle et réflexion théorique.
Par ailleurs, sur la base du volontariat, les étudiants de deuxième année sont invités à participer à différents projets partenariaux qui constituent autant de parcours thématiques de découverte :
l projet «Littérature et photographie» en partenariat avec l’ens de Lyon,
l projet «Danse et photographie» en partenariat avec l’université Paris VIII, le festival Uzès Danse et le théâtre de Nîmes,
l projet «Science et photographie» en partenariat avec l’inserm.

Programme de la troisième année
A - Séminaires critiques
 Réflexion, pratique photographique et critique, sous la direction d’un professeur titulaire et en présence d’intervenants extérieurs.
B - Atelier de Recherche et de Création
 «Le travail en art» : analyse critique des travaux et projets personnels des étudiants sous la direction de deux professeurs titulaires
et production d’un travail visuel et textuel spécifique.
C - Atelier technique
 Atelier multimédia (Webdesign) sous la direction d’un intervenant extérieur.
D - Histoire de l’art et de la photographie
 Enseignements magistraux dispensés par des professeurs titulaires et des intervenants extérieurs.
l Pensé(e)s de l’image
l Corps, performance, danse
l Séminaire de recherche « La danse fait(e) image » : initiation aux moyens théoriques, graphiques et critiques de mener une recherche autour des liens entre danse et photographie / L’imagement
G - Approches professionnelles (intervenants extérieurs) 
Cycle de conférences visant à préparer l’insertion professionnelle
des étudiants . Sont abordés notamment la présentation du secteur professionnel de l’art contemporain et de la photographie, les questions relatives au statut du photographe-auteur et aux conditions concrètes de l’exercice de cette activité ainsi que les différents métiers de la photographie.
H - Entretiens individuels
 Présentation et analyse du travail en cours.
I - Bilans (Travail de création personnelle)
l Présentation du travail personnel à l’équipe pédagogique (un bilan par semestre).
J - Méthodologie du mémoire
Rappel des enjeux de la recherche. Données concernant la construction
et la présentation du mémoire. Puis travail en groupe et en entretiens individuels sur le choix du sujet de chaque étudiant, l’articulation avec sa pratique artistique, le développement et la structuration de sa réflexion, etc.
I - Diplôme
Les trois années du cursus sont sanctionnées par un diplôme délivré par un jury composé d’un professeur titulaire de l’ensp et de quatre personnalités désignées par le directeur de l’Ecole, sur proposition de l’équipe pédagogique. Au préalable, les étudiants auront soutenu leur mémoire devant un jury composé d’un professeur titulaire de l’ensp et et de deux personnalités extérieures. Le jury de soutenance du mémoire est présidé par un docteur.

-------------

Programme de recherche pour les étudiants étrangers
Ce cursus d’études d’un ou deux semestres est conçu comme un programme de recherche et de perfectionnement destiné à des étudiants étrangers déjà diplômés en photographie dans leurs pays respectifs. Il s’agit donc d’un programme spécifique, hors cursus normal, n’étant pas soumis au concours d’entrée et d’une durée d’un à deux semestres (de préférence plutôt deux). L’admission à ce cursus se fait sur dossier.
L’étudiant résident est accueilli pour réaliser, dans le cadre de l’ENSP, en utilisant ses ateliers techniques et en bénéficiant d’un suivi personnalisé de la part de l’équipe pédagogique, un projet de recherche personnelle.

Conditions de candidature
Etudes préalables
Le candidat doit avoir suivi, dans son pays, une formation soit spécifiquement photographique, soit artistique avec une forte composante photographique ; au minimum trois ans d’études sanctionnés par un diplôme de l’enseignement supérieur ou un travail photographique correspondant à ce niveau.
Connaissance de la langue française
Il est indispensable que le candidat ait une bonne compréhension de la langue française et qu’il puisse également s’exprimer dans cette langue.
Projet de recherche
Le candidat doit adresser à la direction de l’ENSP un projet de recherche approfondie.
Ce projet doit avoir une dimension théorique et pratique.

Conditions d'acceptation
L’examen des candidatures est soumis à la décision d’un jury composé du directeur et des professeurs de l’École.
Les critères de sélection sont les suivants :

> Le parcours «photographique» initial du candidat.
> La qualité du dossier envoyé.
> La pertinence du projet de recherche envisagé par le candidat.

Conditions du séjour

Programme
Le projet de recherche sera poursuivi pendant la durée du séjour à l’École. L’étudiant résident pourra utiliser toutes
les ressources pédagogiques et techniques de l’institution : laboratoires argentiques, laboratoires et régie numérique, atelier vidéo, studio de prise de vue. Il pourra également avoir un accès permanent à la bibliothèque et prendre part, s’il le souhaite, aux activités quotidiennes de l’institution : ateliers de recherche et de création, séminaires critiques, cours magistraux, stages techniques, etc.. Il n'est pas autorisé en revanche à suivre, pendant le premier semestre, les ateliers techniques réservés aux étudiants de première année. La liste et le contenu de tous les cours dispensés peut être consultée sur le site à la rubrique « Livret de l’étudiant ». Un enseignant membre de l’équipe permanente de l’École chargé de la coordination et du suivi des étudiants résidents jouera pour chacun d’entre eux le rôle de tuteur pendant toute la durée du séjour. Au total, chaque résident suit un cursus spécifique négocié avec lui dès son arrivée, dont la finalité doit être le rendu de sa recherche.
Durée du séjour
L’étudiant résident pourra être accueilli à l’ENSP pendant un ou, de préférence deux semestres, car l’expérience démontre qu’en général un seul semestre est rarement suffisant pour conduire à bien le programme que s’est fixé l’étudiant. (Voir les dates du semestre sur le livret de l’étudiant)
Règlement intérieur
Ce document est remis à l’étudiant résident le jour de son arrivée à l’École et il s’applique à tous les étudiants, quel que soit leur statut. Pour l’essentiel, l’étudiant résident est soumis aux mêmes droits et obligations que les autres étudiants dans le cadre de la participation aux activités de l’École.
Fournitures et matériaux
L’étudiant est supposé amener avec lui les outils de base lui permettant de travailler. Sous certaines conditions inscrites dans le règlement intérieur, il peut aussi avoir accès au prêt ponctuel de matériel photographique et, au-delà d’une certaine quantité de films et papiers photographiques évaluée avec lui au moment de son arrivée en fonction de son projet de recherche et des possibilités de l’École, il devra pour les consommables (papiers photographiques, photocopieuses, tireuses...) acheter des cartes aux tarifs spécifiés dans ce même règlement. Il a par ailleurs librement accès à tous les outils, équipements et machines de l’École.
Attestation de recherche
A la fin de son séjour, pour évaluation, l’étudiant présentera les résultats de sa recherche au directeur et aux professeurs de l’école. Ils seront sanctionnés par un attestation de recherche spécifique, délivrée par l’École, validée par le tuteur et le directeur au nom de l’équipe pédagogique, certifiant la résidence et mentionnant son évaluation.
Renseignements pratiques
Frais d'inscription 2012/2013
1500 euros par semestre
2500 euros pour l’année (deux semestres) .

Pour information:
1er semestre : fin septembre 2012 à fin janvier 2013
2e semestre : fin février 2013 à fin mai 2013
Matériel Personnel
L'étudiant résident doit impérativement posséder au minimum un appareil de prise de vue de bonne qualité.

------------

Echanges internationaux

En Europe et hors d’Europe, l’École Nationale Supérieure de la Photographie entretient des relations suivies avec un certain nombre d’institutions d’enseignement soit artistique, soit plus particulièrement vouées à l’enseignement de la photographie. 

Au sein de l’Union Européenne, ces échanges s’effectuent par la médiation du programme d'Éducation et de Formation Tout au Long de la Vie (EFTLV) et plus particulièrement dans le cadre et avec le concours du programme ERASMUS, lequel les valide et les finance 
partiellement après signature d'accords institutionnels entre les établissements partenaires.
La durée du séjour proposé est au minimum de trois mois. À l’ENSP, ce sont plus particulièrement – même si non exclusivement - les étudiants de deuxième année qui sont concernés par ces échanges.
La bourse ERASMUS est de 150 € par mois pour chaque étudiant.
Compte tenu de sa modestie, en fonction de critères sociaux, l’ENSP peut, dans certains cas, prendre en charge les frais de transports de l’étudiant. Pour sa part, le Conseil 
Régional Provence Alpes Côte d’Azur par l’intermédiaire du programme de bourse PRAME, sous certaines conditions de revenus, apporte également un complément non négligeable au montant de la bourse ERASMUS. 


Liste des partenaires européens ayant signé une convention avec l'ENSP :
• École Supérieure des Arts de l’Image «Le 75» - Bruxelles (Belgique),
• Universidad Complutense de Madrid - Madrid (Espagne),
• Hochschule für Gestaltung - Karlsruhe (Allemagne),
• University of Art and Design (TAIK) - Helsinki (Finlande),
• Akademic Muzickych Umeni – Filmova e Televizni Fakulta (FAMU) – Prague (République Tchèque)
• Kunsthochschule Berlin Weiβensee – College of Art and Design - Berlin (Allemagne)
• Escola Superior artistica do Porto - Porto (Portugal)
• Blackpool and the Fylde College – Blackpool – (Royaume-Uni) 


.

Des appels à candidature concernant ces échanges ont lieu une ou plusieurs fois dans l’année. Les étudiants en sont avertis par l’intranet de l’école et sur l'écran d'affichage situé dans le hall d'entrée. Ces appels indiquent la procédure à suivre pour faire acte de candidature et la date d’échéance correspondante. Présidée par le Directeur, une commission pédagogique à laquelle des personnalités extérieures peuvent être associées effectue la sélection. La commission de la recherche, de la pédagogie et de la vie étudiante est informée plus précisément de sa composition et de ses modalités de décision.

D’autres conventions d’échanges pédagogiques lient l’ENSP à divers établissements étrangers (hors Union Européenne) : 

• l’International Center of Photography (ICP) de New York (USA).
• le Centro del Imagen de Lima (PEROU) 
• l’École de Théâtre et de Cinéma d’Ho Chi Minh Ville (VIETNAM)
• le Centre Universitaire SENAC de Sao Paulo (BRESIL). 
• l’Académie Libanaise des Beaux Arts (ALBA) - (LIBAN) 
• le Centre Culturel Français et la bibliothèque d’Alexandrie (ÉGYPTE)
• le California College of Arts (CCA) de San Francisco (USA)
• la Escuela de Fotografia Creativa de Buenos Aires (ARGENTINE)
• l'Université Sun Yat-Sen de Canton (CHINE) 
• l'Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis (TUNISIE)

Des échanges d'étudiants ont également lieu avec ces établissements.
En fonction de leur destination, certains parmi ces échanges peuvent, comme ceux ayant lieu à l’intérieur de l’Union Européenne, sous certaines conditions de revenus, bénéficier d’une bourse d'études 
du Conseil Régional (des documents à ce sujet sont mis à la disposition des étudiants à la bibliothèque et auprès de Laurence Canaux, chargée du suivi des relations internationales de l’École).
Dans quelques cas, une participation forfaitaire ou une participation aux frais de 
voyage peut être accordée par l'ENSP. La procédure de sélection s'effectue de la même manière que pour les échanges ERASMUS. 

Cultures France (ex AFAA), les services culturels Français au Liban (Beyrouth), au Pérou, en Argentine et au Vietnam (Ho Chi Minh Ville) soutiennent logistiquement et financièrement les activités internationales de l’ENSP.
Leur soutien cependant n’est pas automatique et il doit être renégocié chaque année. C’est entre autres pourquoi les différents programmes listés ci- dessus peuvent varier d’une année sur l’autre. Les bourses proposées ne sont évidemment pas cumulables.

Adresses utiles :

Agence Nationale des programmes européens : Agence Europe-Education-Formation 
25 quai des Chartrons – 33080 Bordeaux : +33 (0)5 56 00 94 00
www.europe-education-formation.fr 


Hôtel de Région – Service Vie étudiante et Mobilité internationale 
27 place Jules Guesde - 13481 Marseille : +33 (0)4 91 57 50 57
www.region.paca.fr/ (rubrique vie étudiante et mobilité internationale)